Après avoir été contaminée par un champignon, la célèbre frégate l’Hermione repose en cale sèche depuis l’automne 2021. Pour retrouver sa place en mer, la coque de ce géant des océans doit subir une rénovation complète. Mais pour flotter de nouveau, elle a besoin de l’engagement d’une communauté passionnée, prête à donner de son temps pour perpétuer cette épopée maritime. Les travaux s’étaleront sur 15 à 18 mois. Un travail méticuleux que Gabriel Taïeb a pu observer au port de Bayonne, à Anglet, berceau de ce chantier d’exception. Dans ce deuxième épisode, vous entendrez ces femmes et ces hommes vous partager leur enthousiasme et leur fierté de travailler pour faire naviguer à nouveau la frégate.
Cédric, marin, joue un rôle d’encadrement des bénévoles et des volontaires sur les différents chantiers. « Il y a une vraie intention dans le recrutement ! » Cédric et son équipe privilégient des personnes qui ne connaissent presque rien à la navigation pour leur faire découvrir la culture de la marine à voile. | LEAH GUILLOUT
Sur le chantier de l’Hermione, il est possible de participer pour une journée, une semaine ou même un mois. Charles, bénévole en formation pour devenir matelot, ressent une grande fierté d’être impliqué dans un projet aussi prestigieux. En dormant à bord, Charles partage le quotidien des marins professionnels, ce qui renforce son sentiment d’appartenance. Il n’attend qu’une chose : voir l’Hermione « reprendre la mer ». | LEAH GUILLOUT
Tout cela est entièrement nouveau pour Émilie. Depuis jours, elle ponce, peint, apprend les techniques pour faire des nœuds et le vocabulaire spécifique. Ici dans le cadre d’un Service National Universel (SNU), elle envisage un avenir lié au milieu marin, soit en devenant biologiste, soit en pratiquant la plongée. | LEAH GUILLOUT
« Payer son billet pour venir visiter l’Hermione permet de faire avancer les travaux, la restauration et de soutenir le carénage ! » Nina, guide et chargée de tourisme au sein de l’association Hermione Lafayette | LEAH GUILLOUT
La plupart des visiteurs en semaine sont des personnes retraitées. Mais c’est sans compter les groupes d’enfants en vacances au Pays basque et les écoles de la région qui viennent aussi visiter la frégate. L’objectif est de transmettre le patrimoine maritime aux jeunes générations. | LEAH GUILLOUT
« J’ai suivi sa construction et son départ vers New York. C’est une formidable leçon de vie. Refaire ce bateau à l’identique, fallait oser ! Ils ont osé, et ils ont réussi, c’est beau. » Jean-Louis, adhérent à l’association depuis une vingtaine d’années | LEAH GUILLOUT
En écho à notre épisode : « Sauver l’Hermione : récit d’un chantier – épisode 2 »