L’ultime épisode de notre série est l’occasion pour nous de revenir sur les actions des associations dans la région, tout en faisant un état des lieux de la tradition d’accueil du Plateau.
Des Afghans, des Syriens, des Albanais, des Kosovars, des Serbes ; plus récemment des Ukrainiens, mais aussi des Biélorusses, des Arméniens… Selon Thérèse, en 10 ans, les vagues de migration ont beaucoup évolué. Beaucoup de personnes viennent aussi de pays d’Afrique comme la Guinée, la Côte d’Ivoire, le Congo, l’Éthiopie, la Somalie etc. Malgré la grande diversité de personnes qui arrivent sur le Plateau, Thérèse assure que la région est plus adaptée pour recevoir des familles. « On a une structure avec crèche, école collège. On a aussi un hopital, une sage femme etc. L’accueil peut se faire dans de bonnes conditions. C’est très bien pour les familles. »
Pourtant, cette tradition d’accueil par une partie de la population locale. « Il y a beaucoup de confusion dans la tête des gens. C’est aussi un manque de réflexion, de connaissances des choses. » Un pas en arrière que Thérèse n’accepte pas. « Cette espèce de peur n’est pas justifiable. » Après tout, le poète Paul Eluard disait à propos des déportés : « si l’écho de leur voix faiblit, nous périrons. »
Publié le 27 mars 2024
En écho à notre épisode : « Retour en terre des Justes – Épisode 6 : Thérèse »