Depuis plus de dix ans, ORBE, un collectif d’auteurs de jeux de société, organise les soirées « Protonights » à Bordeaux. Les participants, créateurs ou amateurs, y testent des prototypes de jeux pour les améliorer dans une ambiance conviviale. Podcastine y a assisté pour quelques parties.
Un rendez-vous mensuel, parfois deux. En petit comité, ou non. « C’est toujours un peu la surprise ! », sourit Antoine. Il fait partie du collectif ORBE, les Occultes Récréateurs de Bordeaux et des Environs. Le groupe organise les « Protonights » tous les mois au bar Jeux Barjo. Ces soirées ont pour objectif de donner l’opportunité à toute personne désirant présenter son prototype de jeu de le faire, de jouer aux jeux des autres participants et de recevoir des commentaires constructifs. L’atmosphère festive rassemble tous les passionnés de jeux de société, qu’ils soient novices ou aguerris. « Tout le monde est le bienvenu. » Plusieurs d’entre eux ont partagé leur passion au micro de Gabriel Taïeb pour Podcastine.
« Il faut savoir que quand on crée un jeu de société, il peut y avoir des bugs et on ne s’en rend pas compte soi-même, il faut jouer pour savoir », explique Antoine. C’est là tout l’intérêt de ces soirées : bénéficier à la fois « de l’avis des pairs et de leur regard » mais également celui du « grand public ». Au début, David accompagnait ses amis. Rapidement, il s’est pris au jeu. « Ils sont friands de retours, en tant que joueur, j’apporte ma pierre à l’édifice ! » Après chaque soirée, certains jeux sont perfectionnés, d’autres abandonnés ou retravaillés, mais l’objectif est toujours le même : produire un jeu de qualité qui répond aux attentes des joueurs et « qui remplit sa promesse ». Au fil des soirées, les participants ont la chance de découvrir l’évolution des prototypes et d’observer comment leurs commentaires ont influencé leur développement. Pour ne rien manquer des soirées Protonight organisées par le collectif ORBE, il suffit de se rendre sur leur page Facebook pour connaître les prochaines dates.
Agathe Hernier
Crédits photos : Gabriel Taïeb
En écho à notre épisode : « Protonights » : Bordeaux se prend au jeu