Encore très polluant, le secteur nautique peine à se réinventer pour mieux prendre en compte les enjeux écologiques. Toutefois, certains navigateurs et constructeurs se creusent la tête pour allier leur passion à des solutions plus durables.
De plus en plus décriés pour leur impact sur l’environnement et la biodiversité marine, les sports nautiques font face à un paradoxe de taille : malgré un attrait revendiqué pour le sauvage, les navigateurs professionnels participent activement à la dégradation des océans. Dans le premier épisode de notre série en trois parties, notre journaliste Marie Lonni est partie à la rencontre de marins pour les questionner sur leurs actions et la recherche de solutions.
« Il y a des alternatives (…) qui sont moins polluantes, parfois moins onéreuses, mais en termes de poids pour la compétition, c’est catastrophique. C’est pour ça qu’on a aujourd’hui du mal à les introduire dans la course », résume le skipper professionnel, Julien Pulvé. Selon lui, la fiabilité des matériaux durables interroge également. Toutefois, le navigateur mise sur l’accroissement des marins qui s’engagent et font de la sensibilisation sur les questions écologiques pour trouver de meilleures solutions à terme. Hydrogénérateurs, éoliennes à bord, abandon des biocides… de nombreuses innovations émergent, mais « la formule magique n’est pas facile à trouver » selon Julien Pulvé.
Dans le deuxième volet de cette série en trois épisodes, notre reporter se questionne justement sur ces inventions et leurs promesses.
Gabriel Taïeb
En écho à notre épisode : « Voile, la vague verte ? – épisode 1 »