Rendre son logement plus autonome et écoresponsable peut présenter des avantages financiers considérables sur le temps long. Arnaud Hacquin a sauté le pas. Satisfait de son investissement, il lutte également contre les idées reçues autour de l’habitat alternatif, ni vétuste, ni rétrograde.
L’habitat alternatif n’est pas synonyme de minimalisme ou d’insalubrité. Dans notre épisode du 9 décembre consacré aux maisons autonomes, notre journaliste Agathe Hernier a interrogé Arnaud Hacquin, propriétaire d’une maison écologique qu’il a acheté clé en main. Sa particularité : la fibre de bois, un matériau environ quinze fois plus isolant que le béton, et un design très contemporain. « La maison a été pensée pour associer les avantages d’un logement en bois, la qualité de vie intérieure, l’isolation thermique, l’empreinte écologique, mais aussi le design », assure-t-il.
L’heureux propriétaire dénonce les idées reçues qui circulent sur les logements alternatifs. « La maison a de grands espaces, de grands volumes mais des revêtements muraux traditionnels. Le design est similaire à celui d’une maison d’architecte moderne. On n’est pas obligé de mettre du lambris sur tous les murs », lance-t-il. Satisfait de l’attrait esthétique de son logis, Arnaud Hacquin est également ravi de la diminution des coûts énergétiques sur le long terme. « Pour une maison de 150 m2, je paye 90 euros d’électricité. C’est trois fois moins que ce que je payais pour un appartement, qui était deux fois plus petit. »
Alexandre Camino
Crédit photo : Dominique Alves
En écho à notre épisode : « Bienvenue dans la maison autonome – Épisode 3 »